Satisfaire, c'est bien. Enchanter, c'est rentable.

Tu l’as très certainement déjà vécu.
Un client t’a dit : “Merci, c’était cool.” Tu t’es dit : “Super.”
Et tu es passé à autre chose. Spoiler : lui aussi.

Est-ce qu’il reviendra ? Probablement pas.
Est-ce qu’il parlera de toi ? Probablement pas non plus.

La réalité, c’est que la satisfaction client c’est très bien. Si chaque client était 100% certain d’être satisfait de son achat, le monde s’en porterait nettement mieux.

Mais pour qu’une entreprise perdure, ça ne suffit plus (et ça me met en joie 🤭).

Si tu te demandes pourquoi → 👇

Et l’enchantement, lui, crée du souvenir, du lien, de l’attachement.

Alors si tu veux que ton client reste.
Ne le satisfais pas. Émerveille-le.

OK, mais c’est quoi exactement “enchanter” un client ?

Tu pourrais croire que c’est “faire plaisir”. Ou “faire plus”. Ajouter des paillettes et des confettis ✨🎉
Mais non. (Enfin sauf si ça te fait plaisir.)

Ce n’est pas non plus offrir des cadeaux.
Et ce n’est surtout pas une formule magique qu’on récite à chaque client en espérant que ça marche.
Ni faire une danse du soleil à poil en forêt avec des tambours.

Pour enchanter, on n’a pas besoin d’en faire des tonnes.
Enchanter, c’est créer un moment émotionnel inattendu (ou plusieurs).

C’est quand le client s’arrête une demi-seconde et se dit :
“Ah ! C’est différent. C’est humain. C’est pour moi.”

Il ne t’a pas juste acheté un service : il a vécu quelque chose.
Une expérience. Un Moment.

Satisfaction Vs. Enchantement

La satisfaction, c’est ce que tu as acheté.
L’enchantement, c’est ce que tu racontes.

C’est cette phrase qui doit devenir ton réflexe.

Et entre nous : il y a bien plus de marques qui “satisfont” que de marques qui “enchantent”.
Choisis ton camp 🤷🏻‍♀️

Pourquoi le cerveau préfère l’enchantement (Indice : c’est neurologique)

Promis, pas de jargon inutile.
Juste ce qu’il faut pour comprendre pourquoi ton client se souvient. Ou pas.

1. Le cerveau limbique, ce boss

Tu as trois cerveaux (en simplifiant, je suis loin d’experte du cerveau et a priori, tu n’es pas là pour ça).
Mais celui qui nous intéresse ici, c’est le limbique. C’est là que vivent les émotions, la mémoire affective, les jugements instinctifs.

Et ce cerveau-là, il ne comprend ni les PowerPoints ni les mails trop propres. Il comprend :

Il ne comprend pas les mots. Il comprend les ressentis.
C’est lui qui dit “j’aime”, “j’ai peur”, “je reviendrai”.

Donc quand tu livres ton produit / service :

Ton client ne retient pas tout. Il retient ce qui l’a fait vibrer.

2. L’effet de primauté

Le cerveau adore se faire une idée rapidement. Et une fois que c’est fait, il interprète tout le reste à travers cette première impression.

Ce que tu montres dans les 90 premières secondes, c’est un filtre émotionnel qui va tout teinter ensuite.

Et tout ça, ça devient encore plus fort quand on y ajoute un autre concept : le biais de confirmation.

3. Le biais de confirmation

Une fois que ton client s’est fait une idée, il va chercher tout ce qui la confirme. C’est humain, c’est automatique, et c’est universel.

Il pense que tu es sympa ? Il va remarquer chaque sourire.
Il pense que tu es froid ? Il verra de la distance partout.
Il pense que “cette boîte est différente” ? Chaque détail positif deviendra une preuve.

En clair : l’expérience que tu proposes est jugée à travers l’histoire que le client s’est racontée dans les premières minutes.

Donc si tu poses bien ton intention dès le départ (humaine, attentionnée, un brin inattendue) : 🧠 le cerveau de ton client travaillera pour toi.

Il verra du sens, de l’attention et de la qualité, parce qu’il s’attend à en voir.

4. La Peak-End Rule (Kahneman)

Tu connais maintenant l’effet de primauté (le début) et le biais de confirmation (le filtre). Mais il nous reste un dernier concept clé.

Le psychologue et économiste Daniel Kahneman l’a formulé clairement : notre mémoire est faillible, on ne se souvient pas de tout. Un souvenir n’est pas la moyenne des moments vécus. Nos souvenirs sont largement influencés par les pics émotionnels et la fin d’une expérience.

Donc oui, tu peux avoir un milieu de parcours juste "correct”.

Mais si tu crées un vrai moment fort (émotion, surprise, générosité, beauté…) et que tu termines avec une note impeccable, alors ton client repart avec un souvenir heureux.

Photo de Charlotte
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